Y'a des jours comme ça.
Des lendemains de partys, principalement.
Se lever. Se traîner jusqu'aux toilettes. Se rendre compte que c'est le bordel. Les invités ont beurré la table de cuisine d'une substance mystérieuse.
Y'a deux butchs de joints dans le cendrier. Vider le cendrier. Y'a des bouteilles vides partout.
Des cadavres.
Soudainement on se reconnaît. On est comme eux; vidés de notre substance. On finit par voir notre reflet dans l'une d'entre eux.
Ah mon dieu. C'est si pire que ça.
Y'a quelqu'un sur le divan. Elle a pas de couverture; on s'en veut d'avoir été en train de cuver notre vin la veille, quand elle en cherchait sûrement une.
Beurk.
Où sont les cigarettes? Où sont vos cigarettes? MERDE, j'veux mes cigarettes.
Ah. Les voilà.
Il vous semble qu'il vous en restait beaucoup plus que ça. Regard circulaire sur les endormis. Qui sont les fumeurs occasionnels?
Ah, la salope.
Trouver le briquet. Où est ce stupide briquet?
Dix minutes plus tard, se brûler le visage en haut du grille pain en allumant sa cigarette.
Si vous aviez un appareil photo, vous pourriez photographier ce bidonville. Avec votre sens inné de la composition, vous deviendriez automatiquement des artistes respectés.
Mais vous n'avez pas d'appareil photo.
Cette cigarette vous donne mal à la tête.
Retourner se coucher.
Quelquefois, j'aimerais que ma vie sonne moins comme une chanson de Radiohead.
Mais en cheap.
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