vendredi 4 décembre 2009

Par sms

C'est quand même un peu innaproprié de se plaindre qu'on est pauvre par messages textes, je trouve.

Dude, tu pourrais vivre à Cité-Soleil ou être un réfugié climatique.

La frénésie

Ça y est.
Décembre revient et la neige neige (presque.. enfin. Deux fois.), et Charlebois trippe sur les petits grands yeux verts de sa chicks de 8 ans.

La folie du consumérisme est de retour.
Les pédophiles en suit rouge sont dans les centres d'achat.
Des petites guirlandes de lampions sont accrochées à tout ce qui peut les maintenir, dépensant inconsidérément notre précieuse énergie.
Les guignolées se promènent et quêtent, parce qu'à ce temps-ci de l'année, les pauvres, ça préoccuppe la population qui s'en crisse le reste du temps.
Nez Rouge va bientôt entrer en service; l'été, par contre, qu'ils prennent un taxi, les ostie de saoulons.

Et comme d'habitude, je me laisse prendre. Et je chantonne des quétaineries.

Foutue joie ambiante qui menace mon intégrité.

jeudi 12 novembre 2009

Les bonbons de l'hiver

Elles sont arrivées.
Elles sont acides, elles sont sucrées et elles sont de petites boules de vie dans la morosité ambiante.
Les clémentines, celles qu'on achète dans une caisse de bois, avec des petits collants noirs, en forme de losange.
Qui est-ce qui les colle, d'ailleurs?

Le moment fatidique de leur atterrissage sur le comptoir change chaque année le cours de ma vie qui dès lors vise en priorité les objectifs nobles d'enlever leur peau d'un seul coup et de ne pas mordre dans leurs pépins.
J'en mangerai jusqu'à avoir les doigts uniformément jaunes et scintillants. Ce vernis, ce colorant dont on les enduit n'entame même pas mon enthousiasme.

Je m'endetterais pour acheter des clémentines.

samedi 24 octobre 2009

De la neige qui tourbillonne à travers les feuilles rouges et oranges et arc-en-ciel, c'est beau, parce que c'est irréel, dénaturé, étrange et absurde.
Ça fuck toutes mes références saisonnières, et malgré mes orteils noirs dans mes converse mouillés, je tourbillonne, moi aussi, la tête en l'air, la langue sortie, pour réussir à attrapper des parcelles cristallisées de pluies acides.

Frozen hipstershit

It rains on my red lipstick and on my leggings.
frozen hipstershit.
trendier, happier.

mercredi 21 octobre 2009

J'aimerais être

Le gars qui s'est brûlé avec son café
Qui s'est fait un paquet d'argent
Et grâce à qui il est écrit sur toutes les tasses jetables maintenant
Attention contenu chaud

Mais non.
Tout ce que je fais, c'est me brûler avec mon café sans en retirer le moindre bénéfice.

mardi 20 octobre 2009

This course is cancelled due to the mysterious death of the teacher.



Fantasy.

samedi 17 octobre 2009

Libellés pour ce message:
(par ex: scooters, vacances, automne)

Prenez en exemple les meilleurs blogs de blogspot.

Je veux pas lire vos exemples
et vos articles sur votre moyen de locomotion de prépubère, vos deux semaines à cuba en voyage de noces ou sur votre amour des couleurs de l'automne.

Tout le monde le sait, que feuilles oranges, c'est beau sur un ciel bleu, trop bleu.
Lieu commun par excellence, pis si on recherche un lieu commun s'éloignant de l'excellence, on peut faire rimer bleu avec yeux, chanter du Joe Dassin et dire que sa blonde en robe blanche était belle.

Fait frette, l'automne, les fleurs sont fanées depuis longtemps et maintenant même les arbres se fanent, y pleut, pis quelqu'un, ici, a le culot de vanter les ballades sur un scooter en automne le jour de la fête du travail...

vendredi 16 octobre 2009

Saying
"I'm popular on the Internet"
is just like
saying
"I'm beautiful inside"



STFU.

vendredi 9 octobre 2009

L'autodestruction est une voie facile.
Je vais devoir trouver autre chose pour être trendy depuis que je ne peux plus compter sur le look détaché et féminin que confère la clope.

Les trois options qu'une demoiselle doit connaître.

La bisexualité, c'est le combat d'une vie contre la bipolarité. Pour lutter, les filles bi (et les bisexuels en général) disposent de trois options.

Premièrement, celle de refuser totalement leur identité sexuelle et se proclamer hétérosexuelles. Cela implique de coucher seulement avec des gars, d'éviter de faire des Katy Perry d'elles mêmes, même et surtout quand elles ont bu un peu. De rechercher impérativement une relation avec un homme, un vrai, un beau, un grand, un intelligent si possible, en laissant faire le hasard un minimum pour trouver "la bonne personne". D'être féminine, de lire Clin d'Oeuil en public, et de glousser. C'est l'option ridicule.

Deuxièmement, les filles peuvent aussi faire face à leur nature, et explorer leur côté lesbien. Donc coucher avec des filles. Et rechercher une relation avec une figure féminine, ce qui implique, comme pour n'importe qui attendant "la bonne personne", de laisser faire le hasard un minimum pour trouver une personne qui nous convient, et à qui on convient. Cela implique aussi de repousser toute relation potentielle avec un homme, soit en arborant une coupe butch et un bracelet aux couleurs de l'arc-en-ciel, soit en démontrant un manque flagrant de profondeur d'analyse, soit en refusant d'avaler "parce que c'est dégueulasse", pour ne pas risquer d'avoir dans les pattes des sentiments tendres pour quelqu'un nuisant à l'accomplissement personnel et la découverte de soi-même. C'est l'option intègre.

Troisièmement, on peut aussi accepter ses poly-indentités, et prendre les choses comme elles viennent. Coucher avec des garçons et des demoiselles. Rechercher une relation avec une femme ou un homme, avec "la bonne personne", peu important son sexe, en laissant faire le hasard un monimum. Cela implique aussi des probabilités TRÈS réduites que la personne qui nous plaît et à qui on plait se présentant en premier soit une femme, pour des raisons mathématiques évidentes, et donc, augmente grandement les chances de rester indéfiniment dans l'ignorance de son côté lesbien. Cela évite de se regarder en face, de travailler sur soi-même et d'attendre indéfiniment une âme soeur qui ne se montre jamais; c'est donc l'option lâche.

Selon mon expérience, après m'être fait vider les intestins au complet avec l'option ridicule, puis après avoir expulsé tout ce qui pouvait encore traîner à l'intérieur de ceux-ci avec l'option intègre, je prône la lâcheté à touts points de vue.

Mesdemoiselles, pour votre propre bonheur, croyez-moi, soyez lâches. Faut dire que j'ai déjà les intestins vides et même, luxe suprême, un homme intelligent.

mercredi 7 octobre 2009

Le bonheur rend mou.
Évitez-le avant de vous pâmer devant des photos de chatons sur internet.

mardi 6 octobre 2009

"On est vraiment cool de gosser sur nos blogs en même temps."


God.
Comment est-ce que le concept de "cool" s'est rendu là?

Témoin malencontreux

Aujourd'hui, j'ai assisté à la continuation d'un meurtre.
Le meurtre des aspirations naissantes, le meurtre de la spontanéité, le meurtre de la vérité aussi.

J'ai assisté à la "soirée des cégeps" de l'école secondaire de ma soeur, que je ne nommerai pas, pour ne pas lui faire de publicité.

Je me rappelle ma propre expérience, dans la même institution angoissante, débilisante et farcie de normes connes. Et franchement, il me prend l'envie d'égorger deux ou trois conseillers d'orientation.

Primo, on se pointe. Non, vous pouvez pas entrer par cette porte-là. Vous devez faire le tour.
Pourquoi?
Parce que c'est comme ça.
Qu'est ce que ça change?
Aucune idée, mais c'est de même.

Ensuite, on a assisté aux rencontres obligatoires dans des salles de classe blondées avec les représentants de deux cégeps différents qui ont lu à l'assemblée d'élèves et de parents, ;a peu de chose près, leurs prospectus.
Premièrement, c'était une norme conne. On s'en fout que le cégep Ahunstic aie un excellent programme de Sciences nat. Et ceux qui veulent aller en sciences nat s'en foutent qu'ils aient également un excellent programme de sciences humaines. Norme conne numéro un. Ils auraient du classer les élèves par programmes d'études. Que les représentants leur présentent les différents cégeps les offrant. Je connais pas un étudiant de cégep qui aie choisi son institution avant son programme. Et ça faisait beaucoup de renseignements inutiles et soporifiques, enrobés d'une bonne couche de vendage du plusssse beau et bon cégep au moooonde.
J'étais, bien évidemment, l'exception, la seule qui savait réellement ce que les mots "expérience collégiale" signifiaient. Les parents sont pris dans leur présupposés, leurs préjugés et leurs idées préconcues sur ce qu'est le cégep, alors qu'ils n'y ont jamais été... ou qu'ils y ont été du temps ou cégep et débauche n'étaient qu'un seul et même mot. Quant aux élèves, ils sont tout simplement brainwashés par une guérilla d'adultes qui leur donnent l'impression que s'ils ne choisissent pas sciences nature (ou à tout le moins sciences humaines avec maths), ils se ferment des portes, et donc, que leur vie est irrémédiablement bouchée.
Ratée.
Sans issue et sans intérêt.

Aucune considération n'est accordée au fait qu'il y a certaines portes qu'on veut précisément fermer. Que pour devenir avocat, métier payant en soi, on peut ben avoir fait un DEC en sculpture sur kleenex usagés, tant qu'on a fait un DEC pis qu'on a des bonnes notes, par exemple. Ou au fait que la décision prise maintenant pour choisir un cégep et un programme n'est que temporaire et peut-être changée à n'importe quelle session.

Personne n'est intéressé par le fait qu'il faut tout bêtement orienter les élèves dans ce qui les intéresse pour éviter qu'ils ne laissent tomber.

Après le niaisage d'exposés des cégeps, on a passé au salon. Des beeeeelles tables, une pour chaque cégep, et des gentils préposés prêts à répondre aux questions qu'on ne peut pas formuler puisqu'on ignore les problématiques propres au cégep. Tout ce qui nous intéresse, c'est les débouchés de tel ou tel programme, et ils sont inscrits dans le prospectus. Certains cégeps ne récoltent pas d'intérêt. Le Vieux, par exemple, c'est bien connu, c'est un cégep de gelés.

Depuis quand? Pas plus que n'importe quel autre cégep. La proportion gelés/pas gelés est peut-être plus grande, mais bien honnêtement... qui s'en préoccuppe? Qu'est ce qui vous oblige à devenir des gelés? Vous en aurez la possibilité partout, de toute façon. Tous les adolescents votn se heurter au problème d'organiser son temps, de prendre ses responsabilités.
Et le choix du cégep n'a rien à voir la dedans.

Chers enfants, tenez vous le pour dit: votre avenir ne se jouera pas le premier mars.
Si vous tombez quelque part où vous êtes à l'aise, tant mieux. Sinon... tant pis, et on se revoit à la session prochaine.

Écoutez pas les conseillers d'orientation qui vous bassinnent avec l'importance de tenir les portes ouvertes pis d'aller au privé au collégial. Gang de snobs de merde. Commandités.
Ma dépendance à la vraie vie m'empêche de déployer tout mon potentiel onirique.
Je pense sérieusement à arrêter de vivre éveillée. Ça m'oblige à avoir des responsabilités, entre autres.
Je devrais miser sur les scénarios sans queue ni tête, sur les identités changeantes et sur les douces angoisses propres au rêve au lieu de perdre mon temps à aller à mes cours.

mardi 29 septembre 2009

English course and irony.

This is my seventh term in cegep. I have taken so many courses, seen so many teachers that I can not remember all their names, all their faces or what they were saying. It could be tempting to think a human brain such as mine can’t memorize all the details of the original, heteroclit and marvelous personnalities of my flock of mentors, but in facts, this memory hole is mainly caused by the fact that all cegep teachers act, volontarily or not, from pre-defined templates. Those attitudes towards a class or during one on one conversations with students can mainly be classified into three categories : the normative-and-boring one, the too-friendly-to-be-self-confident one and the controversialist-and-convinced-of-his-at-least-special-opinions one.

I don’t know why, but teachers that really care about the regulation always happend to be so boring that aften fifteen minutes of powerpoint reading, with a monotone or nasal voice, all students hope for the break, while adding the last touches to doodles in their notebooks. Everybody should always know that showing up five minutes late one morning to the course of this kind of teacher will lead to be hated for the rest of the term, with no parole. The same phenomenon happends with all the « I lost my USB key », « I just puked, can I leave?» and « I’m having a mononucleosis » situations. Students have to follow the rule. If they don’t, here will be consequences, except in extremely serious situations, wich includes exclusively atomic bombs, aliens and snow days, if snow is replaced by peanut butter. On the other hand, any student showing up to every single course, not sleeping in class and not insulting the teacher to his peers while he’s just behind his back will be paid by affection that shall never be expressed, because there are few of them, and because they are precious.

This kind of teacher is almost the exact opposite of the next category. The teachers of the very special club of friendship tend to be expressing their real or fake love to every single student in an inexpected way. This all starts slowly. Those teachers usualy take fifteen minutes to explain that plagiarism is forbidden when they read the course plan : they wanna make sure that there is no misunderstanding. They would be so sad to punish someone that only missed the part where it’s written that they can’t copy and paste wikipedia. Those teachers talk a lot about themselves. Students know what they ate for breakfeast, the name of their cat and everything about their love life (or more then what they would like to know). Before anyone knows it, they are trapped in a corridor in a creepy scene with the enhtusiastic indivual, who is calling students by their names (or, worse, their nicknames) and asking them about their love life. They try to know the soul of every young people, to understand them, to help them in their developpement. Of course, then, young people feel obligated to answer. This kind of relationship garantees a VIP pass to the world of irresponsability, works given late (or not at all) with suspicious alibis and guilt for lying to this poor teacher that is only trying to be loved by his students. Popular psychology would make a cheap analysis about those people’s lack of self-confidence, but what students want to know is that this need of approval usualy leads to a 86% for everyone.

The last catergoy of teachers is just incredibly strange. These are typically old, absolutely not objective, arrogant to people that disagree with them (wich often means all the other teachers of the department), sticking to a very particular ideology and really, really interesting. They are so passionate that every single student, for three hours a week, wants to believe anything they’re saying, even if sometimes it makes absolutely no sense. They love debate, especially when they win. They also often have particular assesment methods such as 100% for anyone that actually does the project. Those teachers obviously give a show; everything, from their mimcry to the vocabulary they use, is calculated to impress. Therefore, they don’t feel the need to really talk to their students when they are alone with one of them. This can be explained by the fact that, in those teachers’ vision, students are a bunch of ignorant that don’t deserve attention or interest.

Au lieu de donner du change à l'itinérant qui perd ses dents, donnez-lui donc du pot pour qu'il ressente moins l'appel du crack aujourd'hui.

vendredi 25 septembre 2009

Putain.

La demoiselle blasée par excellent, la demoiselle désillusionnée et géniale est morte.

Je me sens touchée dans mon intégrité.
Elle était intelligente, cynique et trempée dans la féminité comme nulle autre "veudetteuh" québécoise.

Romancière, chroniqueuse, putain, elle est morte.

Je ne souhaiterai pas à cette femme de reposer en paix, ça serait absolument contradictoire avec tout ce en quoi elle ne croyait pas.

Nelly Isabelle Arcand. Contradictoire et ambigüe au coeur même de sa fin.





Je pose par ailleurs un commentaire. Les animateurs à la vie scolaire vont avoir du fil à retorde avec leurs "semaines de prévention du suicide" cette année. Les jeunes demoiselles belle et intelligentes viennent de rejoindre les amateurs de grunge dans l'icônographie des suicidés.

jeudi 24 septembre 2009

I love that noise

Vous cherchez un band obscur qui fait de la musique dissonante, ayant l'air cool et dont les membres sont faciles d'approche? (parce qu'encore suffisamment underground) ?

Vous cherchez l'occasion parfaite d'amener vos amis au show d'un groupe qu'ils ne connaissent pas et qu'ils vont adorer?

Vous caressez le rêve de faire un signe au doorman et de dire "I'm with the band" ?


Ce rêve est à portée de main si vous êtes assez cool pour écouter et aimer Pablo the Band. Le stade supérieur est de se présenter à un de leurs shows et la consécration surivendra lorsqu'ils vous auront suffisamment apprécié en tant de morceau de foule en délire pour vous consacrer deux minutes.

Come and see the Jasmin brothers and bébé Shaw.

Un avant goût?
Sounds Like/////////////////////// /////////////////////// +++++
Type of LabelUnsigned


J'pense que c'est assez révélateur du niveau de coolness.
J'vous laisse là-dessus.


www.myspace.com/ilovepablotheband




(ceci était une publicité payée.)

Oupse.

-C'est quoi la tache sur ta robe?

- Ah? une tache? .. Ah j'sais pas. (temps d'arrêt) En tous cas c'est pas du sperme."

Arriver à maturité...

Vous êtes en train de chercher un document important dans vos affaires, let's say, votre passeport. Dans vos boîtes, vous tombez sur votre journal personnel, celui avec un cheval dessus. Vous aviez neuf ans.

Puisqu'il est impossible de passer outre, vous ouvrez au hasard et regardez l'enfant que vous étiez.

"Cher journal,
ça a été une journer pas mal toffe aujourdhui. Tout d'abord, ce matin, j'ai manqué mon autobus et maman a été me reconduire à l'école. Elle a été vraiement méchante dans l'auto. En arivant à l'école Thomas a ri en me regardant. Je suis sur(e) que c'était encore parce qu'il riais de moi. Je suis vraiement tanné(e). Puis, toute la journée, on a fait des maths (ajouter au mot "maths" une écriture dégoulinante qui a apparement pris 10 minutes à faire et une tête de mort). En plus, le soir maman avait fait du foi pour souper parce qu'elle capote avec son ferre"

Vous vous moquez doucement de vous mêmes et vous dites que vous avez bien mûri depuis.

Plus tard pendant la soirée, vous faites le ménage de vos dossiers dans votre courriel. Vous tombez sur le dossier ":DAmis:D" et vous dites que la presque totalité du lot doit bien mériter son repos dans les "messages supprimés". Vous commencez l'inspection avec "Re: Re: Fwd: convo avec Raph sur Sam":

"Entk *insérez votre nom* moi jlirais ça à ta place.



:)(*);) Raph ;)(*):) Malade en fds! :P(6) Party chez Marie! (B):
En tous kas moi jen reviens pas que *insérez votre nom* soit encore stické(e) dessus!
:)(*);) Raph ;)(*):) Malade en fds! :P(6) Party chez Marie! (B):
Tsé spas non plus comme si il/elle avait une chance avec la en plus
)(*);) Raph ;)(*):) Malade en fds! :P(6) Party chez Marie! (B):
LoL
:D:P Em :P:D (8)You're Beautiful(8)
Ben la jsai pas la... moi jtrouve que ça se peut que ca marche la...
)(*);) Raph ;)(*):) Malade en fds! :P(6) Party chez Marie! (B):
Ahah trop pas oublei ca la lolll jva lavoir avant anyways lololll

Votre réponse:



Ark la en tous cas ca parait que raph est juste un/une crisse d'hypocrite.

C'est vrmt juste encore plus une journée de marde, j'ai oublié mon mp3 amatin, javais oublié dfaire mon devoir d'histoire faque là j'ai encore un devoir non fait pis jcommence a etre ds marde poru la fin de l'étape. En tous cas en arrivant ma conne de mere ma encor epeét une osti de cirse sur le ménage pour genre aucune raison, pis la en plus, jpense que jviens de ocmprendre pourquoi sam me parle pu. comme, merci raph, wow.

On svoit demain a lécole.

*insérez votre nom*"

Je vous épargne la réponse de Em. Vous vous trouvez ridicule à nouveau et, savourant votre maturité, allez accomplir de plus importantes activités après avoir effacé la totalité du dossier.

C'est l'heure de dormir.
Vous vous brossez les dents, ajustez votre réveil-matin et éteignez la lumière.


Impossible de trouver le sommeil. Vous repensez à votre journée.

Vous vous êtes réveillé avec un mal de tête et avez pris l'autobus pour aller travailler. Vous vous êtes retrouvé assis avec une veille connaissance du secondaire à laquelle vous n'aviez rien à dire, qui vous racontait sa vie ennuyante et qui vous empêchait de dormir. Le boss vous a lancé une phrase méprisante sur votre inhabituelle ponctualité autour de la machine à café et avez travaillé tout l'avant midi à coordonner des rendez-vous entre des tonnes de contracteurs dont le temps est précieux et la compréhension, limitée. Vous avez mangé votre lunch froid à cause de la file pour le micro-ondes et vous êtes refait du café. L'après midi se contenta d'être l'expérience pénible d'un bug informtatique soldé par la présence de quatre techniciens cherchant le problème. Tout ça s'est terminé par un reboot complet avant lequel vous n'aviez ÉVIDEMMENT pas fait Ctrl+S. À six heures (il a bien fallu refaire ce que vous aviez perdu), vous avez attendu l'autobus sous la pluie en regrettant de respecter l'environnement. À votre arrivée, votre compagnon de vie était absent. L'écoute de la boîte de message vous apprend la tenue d'un énième meeting cette semaine pour votre conjoint(e) qui devrait se terminer très tard. À cela s'ajoute le message enregistré de la part de votre banque vous sommant de payer votre dette hypothécaire dans les plus brefs délais. Vous attendez maintenant vaguement quelqu'un, à minuit, seul(e) dans votre lit froid.

J'aimerais maintenant qu'on m'explique le sens du mot maturité.

dimanche 20 septembre 2009

Tribute to Louise Bourgeois

Louise Bourgeois.
Mon amour.
L'artiste visuelle de mon coeur.
Elle crée des sculptures si esthétiques. Magnifiquement déplaisantes, horriblement belles. Anthithèse.
Ceux qui ne la connaissent pas, dépêchez vous de colmater cette fuite dans votre culture: http://fr.wikipedia.org/wiki/Louise_Bourgeois

Vous connaissez probablement ses "Maman", les énormes araignées qui ornent la devanture de musées à travers le monde (Notamment à Ottawa, d'ailleurs.)

Cet été, j'ai fait du porte à porte.
J'ai eu tout le loisir d'observer la lente croissance de ces petites araignées tigrées qui se construisaient des toiles en travers de mon chemin, dans les escaliers qui tournent du quartier Rosemont à Montréal. Et de développer une certaine fascination pour elles.
En juin, elles n'étaient alors pas plus grosses que l'ongle de mon petit doigt, pattes comprises, et se promenaient, paniquées, dans mon visage, quand je l'utilisais accidentellement pour briser le fruit de leur labeur.
J'aurais pu paniquer aussi, mais je les savais inoffensives. Et magnifiques. Je les récoltais dans ma main et les déposais gentilment sur la rampe d'escalier.

En fait je ments. Je secouais le visage frénétiquement, j'espérais qu'elle tombe. Mais je ne l'écrasais jamais.

J'ai compris plsu tard la source de mon malaise. Les araignées sont des animaux gracieux, à la démarche saccadée, minutieux, voraces, rapides, pleins d'aisance lorsqu'ils semblent glisser sur le sol et que leurs pattes semblent convulser autour d'elles, sans être la source de leur déplacement.
Maintenant, elles sont devenues énormes, les mêmes araignées, mes petites protégées, que j'ai tout de même un peu malmenées. certaines ont un bon deux centimètres de diamètre, voire trois. On distingue leurs crochets, le poil de leurs pattes, les fils qu,elle sconstruisent sont presque indestructibles et leurs rayures sont is larges qu'on peut aisément les compter dorénavant.

Je leur porte un amour inconditionnel et inquiet.
Sans Louise Bourgeois, je réprimerais encore un geste de déboût à leur vue. Et je n,aurais jamais été témoin de cette magnifique araignée, une vraie guerrière, qui a enrobé à une vitesse incroyable une guêpe (oui oui, une guêpe!) dans son suaire collant. En une minute, l'insecte n'était plus qu'un espèce de cocon qui gigotait faiblement.

Et dire qu'on a peur des guêpes et de leur piqûre. Qu'on fige comme des imbéciles à leur approche, ou, quand on est encore plus imbéciles, qu'on se met à gesticuler et à hurler quand l'une d'entre elles envahit notre espace vital.
Les guêpes vivent en société et sont des animaux fascinants. Pourtant, je n,ai aucune sympathie pour elles.

Ça me prendrait une Louise Bourgeois de la guêpe.

lundi 7 septembre 2009

Paradoxe

Je pense que j'abuse.

Ce matin, je prends mes emails, puis, évidemment, me dirige vers le prince des sites internet (le roi étant google).

Résultat:


"Facebook Login

Account Unavailable
Your account is temporarily unavailable due to site maintenance. It should be available again within a few hours. We apologize for the inconvenience."


Ma première pensée a été:
"Marde, j'vais poster ça comme status sur facebook, accompagné d'un "AAAHHH", ça va calmer mon désarroi."

J'abuse définitivement.

dimanche 6 septembre 2009

Faisceaux

La femme allaite un bébé, assise sur une chaise en mélamine blanche dotée de coussins à grosses fleurs pastel.

La petite fille, la soeur du bébé, a trois ans. L'ardent désir de communiquer à la femme l'objet de ses jeux, avec force mots intelligents, avec force comptines et chansons est plus forte que l'interdiction d'entrer dans la chambre. De sa démarche sautillante, la petite fille franchit le seuil du sanctuaire de sérénité.

La petite fille est brillante; elle est bruyante aussi. Les adjectifs se succèdent et ne se ressemblent pas et de sa petite voix aigue, elle jacasse à propos de mondes imaginaires inintéressants aux yeux des grandes personnes.

La femme a eu une dure journée. Pour elle, en fait, chaque journée est dure. Nourrir le bébé, le laver, le cajoler, changer ses couches pleines de caca, le bercer. Chaque geste est pénible. Chaque moment lui lance au visage sa vie perdue d'indépendance et d'irresponsabilité, sa jeunesse envolée lors de deux moments de plaisir.

"FAIS D'L'AIR!" (Un indez fend l'espace, pointe la porte)

"Mais Maman! Tantôt, je jouais avec mes toutous, et..."

"Ma petite maususse, ça va faire!" Ses dents se serrent, ses yeux s'exorbitent. Cela lui donne un air de squellette engraissé par deux grossesses, un squelette amer de sa beauté perdue et exaspéré.

Le bébé pleure. La femme le dépose dans son berceau où il s'égosille. Elle se lève brusquement, franchit le mètre qui la sépare de la petite fille et referme ses doigts autour de son bras, près de l'épaule. C'est un petit bras de quelque centimètres de diamètre qu'elle tire diagonalement vers elle puis verticalement, soulevant la petite fille du plancher de marquetterie.

Avec un son sourd répété, ses talons martellent le sol à travers la chambre, le corridor, la petite fille pleurnichant à sa suite, le bras scellé à sa main, les jambes molles pour "faire sa lourde".

Déposée sans douceur sur son propre lit, la petite fille regarde la femme sortir de la chambre sans la regarder et fermer sèchement la porte.

Des larmes emplissent ses yeux et son visage se déforme. Sa maman ne l'aime plus depuis que sa soeur existe, elle s'en est persuadée.

Elle regarde les lumières du dehors se déformer à travers la loupe déformante de l'eau salée, à travers ses yeux plissés. Elle s'amuse à faire se déplacer les faisceaux dans son oeil, assise sur son lit, geignant, gémissant.

Pourtant sa maman l'aime encore et elle le sait. Mais elle aime bien croire que c'est faux pour voir encore les rayures lumineuses. Elle se motive à pleurer, renifle, émerveillée par le spectable son et lumière que sa peine lui offre.

De sa chambre, la femme prend son bébé comme un sac et lui fout son sein dans la bouche. Le bébé se tait et tète.

samedi 15 août 2009

L'horizon

Horizon: n.m. (gr horizein, borner) I. 1. Ligne imaginaire circulaire dont l'observateur est le centre et où le ciel et la terre ou la mer semblent se rejoindre.

Petit Larousse, édition 1990.

Une ligne imaginaire; réelle dans l'oeil et seulement dans l'oeil. Perceptible et pourtant intangible.
Combien de fois j'ai voulu rejoindre l'horizon? L'idée de marcher pour toujours sans jamais y réussir donne une agréable sensation de sécurité.
Cette terre sous mes pieds nus, ce gravier et cette poussière qui ne finiront jamais. Jamais je n'arriverai à la ligne imaginaire puisqu'elle n'est qu'imaginaire. Ne jamais pouvoir toucher le ciel en tendant la main. Une grande toile bleue, loin, loin, loin... puisque la toile m'entoure, j'en suis le centre et elle bouge avec moi. Elle me suit.

L'horizon, de par sa nature, est une notion égocentrique dans le bouche de l'orateur, sous les doigts de l'écrivain.
Être le centre.
Le ciel m'entoure. Moi. Seulement moi. Vous n'existez pas, vous n'êtes que des éléments parasites entre le centre, moi, ma réalité, ma tête et mes doigts et mon corps et moi, moi, moi, et la fin de ma réalité, la circonférence, l'horizon.

Et vous avez propre ciel, son propre horizon, votre propre toile bleue. Je ne suis qu'un élément parasite qui vous bloque la vue vers votre circonférence. Deux cercles, deux réalités, se croisant sans se toucher.

Et ces circonférences. immétérielles, intrigantes, la limite de notre connaissance. Là où l'atmosphère devient la toile et là où la poussière est cousue avec la toile.

Courir autour de l'horizon, une main courant sur la toile, les pieds nus dans le matériel/immatériel de la poussière, au lieu de s'enfoncer au centre du cercle dans l'ennui et l'égocentrisme. Juste pour le thrill. Juste pour sortir de notre obsession de nous mêmes et du matériel et de la tangibilité et de notre réalité qui n'existe que pour nous mêmes.

Jamais cela ne sera possible. Pour aucun d'entre nous. Et je le dis sans même vous connaître, sans avoir idée de votre perception des choses, de l'emplacement de votre cercle de réalité.

L'horizon me le prouve. Son existence seulement.

samedi 1 août 2009

Être seule.

Se couper les ongles d'orteil dans le salon.
S'énerver contre l'air climatisé qui fait trop de bruit.
Laisser traîner un bas à côté de la douche.
Et l'autre sous le bureau.
Faire la vaisselle à main, parce qu'avant qu'il y en aie assez pour partir le lave-vaisselle, les premiers chaudrons vont avoir commencé à moisir.
Appuyer sur play sans changer de CD pour la 7ème fois en une soirée.
Se lever; une forme de fesses est imprimée dans la chaise.
Chier la porte ouverte pour mieux entendre la radio.

Plus savoir quoi faire pour tromper l'ennui.
Pis fuck; s'ouvrir une bière, et aller se bidonner sur latfh.com. ENCORE.

dimanche 19 juillet 2009

Mauvais matin

Y'a des jours comme ça.

Des lendemains de partys, principalement.
Se lever. Se traîner jusqu'aux toilettes. Se rendre compte que c'est le bordel. Les invités ont beurré la table de cuisine d'une substance mystérieuse.

Y'a deux butchs de joints dans le cendrier. Vider le cendrier. Y'a des bouteilles vides partout.
Des cadavres.
Soudainement on se reconnaît. On est comme eux; vidés de notre substance. On finit par voir notre reflet dans l'une d'entre eux.

Ah mon dieu. C'est si pire que ça.

Y'a quelqu'un sur le divan. Elle a pas de couverture; on s'en veut d'avoir été en train de cuver notre vin la veille, quand elle en cherchait sûrement une.

Beurk.

Où sont les cigarettes? Où sont vos cigarettes? MERDE, j'veux mes cigarettes.

Ah. Les voilà.
Il vous semble qu'il vous en restait beaucoup plus que ça. Regard circulaire sur les endormis. Qui sont les fumeurs occasionnels?
Ah, la salope.

Trouver le briquet. Où est ce stupide briquet?
Dix minutes plus tard, se brûler le visage en haut du grille pain en allumant sa cigarette.
Si vous aviez un appareil photo, vous pourriez photographier ce bidonville. Avec votre sens inné de la composition, vous deviendriez automatiquement des artistes respectés.

Mais vous n'avez pas d'appareil photo.

Cette cigarette vous donne mal à la tête.
Retourner se coucher.




Quelquefois, j'aimerais que ma vie sonne moins comme une chanson de Radiohead.
Mais en cheap.

jeudi 16 juillet 2009

Ceci est mon blog livré pour vous.

Tout d'abord...

Blog, c'est vraiment laid comme mot.



L'idée?
Livrer sans pudeur la subjectivité de mon verre - qu'il soie à moitié vide ou à moitié plein.

Encore un autre blog? Y'en a pas assez qui niaisent sur internet sans qu'il soient lus ou qu'il récoltent un minimum d'intérêt?
C'est justement le plaisir de la chose. Si un jour j'ai 36 000 views, j'vais pouvoir dire que j'ai fait ça sans avoir le moindre mérite, et que juste pour ça, on devrait m'introniser.
Au temple de l'inutilité :D

Normalement, devrait y'avoir plein de trucs plaisants ici d'ici quelques semaines...
Soyez assidus, tiens, ou l'âme de mon egotrip va vous poursuivre dans mon sommeil.

Qui je suis?
ON S'EN FOUT.
Je compte bien profiter de l'anonymat propre à internet pour qu'on ne me tienne pas rigueur du ci-haut mentionné egotrip.